Depuis plus de 20 ans, les Troubles Musculosquelettiques représentent la 1ère cause de maladie professionnelle en France. En 2019, ils représentent 94 % des maladies professionnelles reconnues dans la fonction publique territoriale (source : Banque Nationale de Données, rapport statistique, fonction publique territoriale, FNP CNRACL 2019).
Les parties du corps les plus fréquemment touchées sont le dos et les membres supérieurs.
Les conséquences de ces pathologies pour les agents sont multiples et viennent, à terme, dégrader la qualité de vie : douleurs chroniques, gêne, perte fonctionnelle, incapacité physique … pouvant mener parfois jusqu’à une inaptitude. Les TMS ont aussi un impact important dans les collectivités : absentéisme, désorganisation d’un collectif de travail, perte de qualité, hausse du taux de cotisation fixé par l’assureur, dégradation du bien-être des agents…
Dans la lutte contre les TMS, les exosquelettes, aidés par une médiatisation de plus en plus importante, apparaissent aujourd’hui comme une solution pour un nombre croissant d’employeurs.
Dans ce contexte, deux collectivités ont sollicité la Direction Santé et conditions de travail du CDG 64 afin d’être accompagnées dans la mise en œuvre de cette solution. Faisant le constat commun que certains métiers présentent encore des risques importants de développer des TMS, et ce malgré la mise en place de moyens et de projets en faveur de l’amélioration des conditions de travail des agents, la COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DE LACQ-ORTHEZ et la COMMUNE DE SAINT-JEAN-DE-LUZ se lancent dans une démarche pilotée par le CDG 64. Cette démarche sera expérimentale, et à double titre puisqu’elle permettra :
La Direction Santé et conditions de travail se tient à votre disposition pour répondre à toute question concernant cette démarche.
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