La retraite progressive permet à l’assuré de réduire son temps de travail en cumulant une activité professionnelle à temps partiel avec le versement d'une fraction de sa pension de retraite, tout en continuant à acquérir des droits à retraite au titre de cette activité.
Ce dispositif bénéficie aux agents publics relevant du régime général de la Sécurité sociale (IRCANTEC) mais aussi, depuis la réforme des retraites de 2023, aux fonctionnaires relevant du régime spécial de la Sécurité sociale (CNRACL).
Jusqu’à présent, la retraite progressive est accordée sous réserve du respect des conditions cumulatives suivantes :
Exemple : 62 ans pour les agents de la catégorie sédentaire nés à partir de 1968.
Cette condition d’âge pour accéder à la retraite progressive concerne l’ensemble des fonctionnaires, sans adaptation selon qu’ils occupent un emploi relevant de la catégorie sédentaires, active ou super-active. Ainsi, les agents occupant un emploi classé en catégorie active et super-active doivent donc atteindre l’âge légal de départ à la retraite de droit commun - 2 ans de leur génération (et non leur âge anticipé ou minoré de départ - 2 ans).
Parus au JORF du 23 juillet 2025, les décrets n°2025-680 et n°2025-681 du 15 juillet 2025 abaissent l'âge d'ouverture du droit à la retraite progressive à 60 ans (et non plus deux ans avant l'âge légal de départ à la retraite).
Cette nouveauté concerne l’ensemble des agents publics territoriaux, tous régimes de retraite confondus.
Les autres conditions d’octroi de le retraite progressive restent inchangées.
Entrée en vigueur : Les dispositions des décrets s'appliquent aux pensions prenant effet à compter du 1er septembre 2025.
À noter que les sites internet de la CNRACL et de l’IRCANTEC doivent être actualisés pour tenir compte de cette nouveauté.